Dans le cadre du projet #DesinfoxJeunesse, en partenariat avec CFI médias (agence française de développement pour les médias), l'association camerounaise d'éducation aux médias, Eduk-Média, a tenu une formation durant trois jours dans la capitale économique, Douala.
Du 26 au 28 février 2025, cette formation destinée aux responsables des centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ), aux coordinateurs des activités post et périscolaire (APPS), aux responsables des centres de promotion de la femme et de la famille (CPFF) et des des responsables de l'Orient scolaire visait à aider ces derniers à développer des compétences critiques des jeunes dont ils ont la charge. Ceci, en vue de les amener à analyser et diffuser des informations fiables tout en renforçant leur confiance au sein de leur communauté respective.
Les volets de la formation
Dans un monde submergé par les informations, savoir distinguer le vrai du faux et le réel de l'irréel est devenu essentiel. C'est l'une des principales raisons pour laquelle le renforcement des capacités de ces encadreurs de jeunes reposait sur plusieurs domaines tels que: la compréhension de l'EMI (concepts fondamentaux, historique, importance et notion de base), l'environnement médiatique des jeunes, les concepts clés, les mécanismes et les acteurs des désordres informationnels...), la notion de l'information (caractéristiques, filtre de Socrate, différence entre information, opinion et publicité...), les lois sur l'information, la liberté d'expression et les droits numériques, le développement de l'esprit critique (outils d'analyse critique, de factcheking...).
La pédagogie au cœur de cette formation
La variété de méthodes pédagogiques interactives et collaboratives (exposés interactifs, discussion de groupe, jeu de rôle, ateliers pratiques, études de cas...) ont permis de favoriser l'engagement et de faciliter l'apprentissage actif des participants.
Cependant, les modalités d'évaluation orales et écrites, ainsi que l'observation ont également permis d’évaluer les compétences acquises.
Seulement, la conception et l'animation d'une activité EMI de lutte contre les désordres informationnels auprès des jeunes, était l'élément d'évaluation le plus important. Ce cas pratique, sur le terrain, a ainsi confirmé l'intégration des participants, dans le vivier des formateurs non seulement d'Eduk-Média, mais aussi de leurs structures respectives. Les ateliers pratiques se sont déroulés au centre de formation multifonctionnel de promotion des jeunes de Douala 3e et au centre de promotion de la femme et de la famille d'Akwa.
Une immersion qui a porté tous ses fruits avec une participation attentive des jeunes.
Article rédigé par Badal Fohmo
