L'évolution de la femme africaine au fil des années
La journée internationale de la femme africaine « offre une opportunité. Celle de rappeler et d’affirmer le rôle important des femmes africaines dans l’évolution d’une identité panafricaine forte.Ceci avec des valeurs partagées, des objectifs et une vision pour l’avenir » comme l’a indiqué l’Union Africaine.
La femme africaine porte le continent sur ses épaules. Plus que jamais, l’inclusion des femmes dans certains domaines professionnels est nécessaire. Notamment dans le domaine numérique.
Au regard des données de connectivité, le continent dispose d’un terreau favorable au développement du numérique et des NTIC. Les femmes portent l’Afrique et ce dernier pourrait ainsi devenir un véritable centre névralgique de l’économie numérique au niveau mondial.
La technologie, les sciences et la sociologie n’ont plus de secret pour les femmes Africaines qui entreprennent dans le secteur du numérique. En effet, même si les inégalités de genre existent dans le domaine du numérique avec une sous-représentation de la femme dans ce secteur (24%), nombreuses sont celles qui travaillent avec acharnement et ambition pour se faire une place dans le milieu du numérique et de l’innovation.
Ces femmes qui ont entrepris dans le numérique
Les femmes ont toujours eu un rôle important. En effet, les femmes africaines participent pleinement à la croissance économique du continent. Selon le rapport Women’s Entrepreneurship publié par le GEM (Global entrepreuneurship Monitor) en 2022, la femme africaine produit 65% des biens du continent dans le domaine du commerce, de l’agriculture mais également du numérique et de l’innovation.
Cependant, la grande majorité entreprend par nécessité et créée leur propre emploi. Nombreuses sont celles à avoir investi dans la Tech comme Arielle Kito. Une entrepreneuse et informaticienne camerounaise qui a fondé l’entreprise Caysti (centre de formation destiné à l’apprentissage technologique et a l’entrepreneuriat numérique) au Cameroun. Et Christelle N’Cho Assirou, ivoirienne, qui a fondé l’association « Femme et TIC » permettant aux femmes de se familiariser avec l’usage des nouvelles technologies.
On le sait, le digital est un accélérateur de l’entreprenariat féminin. Il faut davantage former les jeunes filles au numérique afin qu’il devienne un vecteur d’inclusion et d’autonomisation des femmes. Une avancée qui leur permet de rompre leur isolement géographique et de les éloigner de leur enfermement culturel. L’éducation au numérique doit donc devenir une priorité des gouvernements et des écoles.