Pourquoi cette journée internationale existe-elle ?
Le droit universel d’accès à l’information est essentiel. Il contribue au fonctionnement démocratique des sociétés et au bien-être de chaque individu. Le 28 septembre devient l’un des jours les plus importants sur les calendriers de la liberté des défenseurs de l’information à travers le monde.
La communauté internationale, au travers d’institutions telles que l’UNESCO ou l’Union Européenne reconnaît le droit d’accès à l’information publique. Il se voit comme « un droit humain nécessaire pour la protection et la jouissance des autres droits, y compris le droit à la liberté d’expression ».
À ce jour, plus de 125 pays dont une dizaine en Afrique (Côte d’Ivoire, Sénégal…) disposent de lois qui garantissent le droit à l’information de leur gouvernement.
L’évolution de l’accès à l’information dans les pays en Afrique
Cette journée internationale a son importance en Afrique. Elle est reconnue par la résolution 222 de la Commission africaine des droits humains et des droits des peuples lors de sa 50e session ordinaire.
Malgré de nombreux pays d’Afrique qui disposent de cette loi, les pays du continent restent dans le bas du classement concernant la liberté d’expression. Dans la presse écrite, une enquête se transmet. Ceux sont des journalistes et des spécialistes membres d’organisations partenaires de Reporters sans frontières qui le relate. En effet, si le gouvernement du pays bloque les informations et décide de ne pas les rendre publiques, la population ne jouit pas de son droit. Même si le pays signe une loi qui stipule l’inverse. Ce n’est pas parce qu’une loi sur l’accès à l’information existe dans un pays, que ce droit est respecté.
La Côte d’Ivoire est le bon exemple. Il est l’un des pays qui fait des avancées dans l’accès à l’information avec l’existence d’une telle loi. Toutefois, les autorités ne disposent pas à donner les informations demandées par les journalistes. Une réticence qui peut rendre impossible la pratique du fact-checking.
D’autres pays en Afrique vont encore plus loin. Pas de Facebook, de Twitter ou encore de WhatsApp. Les défenseurs des droits numériques affirment qu’il s’agit de censure. Ils affirment que cela viole la loi pour le libre accès à l’information. Une censure de plus en plus fréquente dans certains pays africains. Cependant, les gouvernements qui l’appliquent soutiennent à ce que cela contribue à maintenir la sécurité. Notamment au cours des périodes tendues comme les élections présidentielles.